23 - Le Vexin des Yvelines

publié le 5 septembre 2013 (modifié le 21 janvier 2016)

Résumé

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© 2014 Agence B. Folléa - C. Gautier paysagistes urbanistes / DRIEE-IF / Conseil Général des Yvelines

Paysage intime et préservé du Vexin des Yvelines. Un univers rural ne trahissant pas la proximité de Paris ou Cergy Pontoise.

Le Vexin des Yvelines compose une unité à part au sein du département, mais aussi au sein du Vexin français et de son parc naturel régional, dont il forme la bordure sud. Ses buttes boisées haut-perchées, ses flancs agricoles et ses petites vallées en creux dessinent un paysage plus mouvementé et plus varié qu’ailleurs, successivement intime et généreusement ouvert. Peu relié à la Seine, il apparaît en contraste étonnamment préservé et calme, et devient le parc naturel de loisirs de toute une partie des Yvelines et du Val d’Oise. Son paysage agricole et rural, plutôt secret, ne trahit la proximité de Paris, de Cergy-Pontoise et du couloir séquanais que par les extensions récentes des villages, sous forme de maisons individuelles.

Situation

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Le Vexin des Yvelines s'étend de la boucle Carrières-sur-Seine à la boucle de Moisson, longeant la vallée de la Seine sur sa rive droite.

Le Vexin des Yvelines forme les confins nord des Yvelines. Il longe la Seine en rive droite, étiré sur une quarantaine de kilomètres entre la boucle de Carrières-sur-Seine à l’est et celles de Guernes et de Moisson à l’ouest. Ce sont ses hauteurs boisées étirées horizontalement, les plus hautes des Yvelines en atteignant 200 m d’altitude, qui forment les horizons lointains de la vallée de la Seine et du Mantois. De là, à la faveur des espaces agricoles en contrebas des forêts, s’ouvrent des vues lointaines remarquables sur la vallée de la Seine, le Mantois, la vallée de l’Oise, le Val d’Oise urbanisé (Cergy-Pontoise) et agricole (Vexin français).

Partie intégrante du Parc naturel régional du Vexin français, il offre des ambiances intimes spécifiques grâce à ses vallons protégés par les buttes boisées.

Bien qu’il accompagne longuement l’ample vallée de la Seine et son développement urbain et industriel marqué, le Vexin yvelinois ne s’y relie qu’en deux endroits par des routes principales, à Mantes-la-Jolie (RD 983, ex RN 183) et à Meulan (RD 28). Aussi apparaît-il en contraste remarquablement préservé et paisible.

Unités de paysage locales  :

Buttes d’Arthies
Buttes de Marisis
Butte de l’Hautil
Bois des Frêneaux et Bois de Galluis
Bois du Chesnay et clairière de Follainville-Dennemont
Vallées de la Montcient et de la Bernon
Vallée aux Cailloux
Vallée de l’Aubette

Caractéristiques paysagères, repérage d’enjeux

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Bloc diagramme des caractéristiques paysagères

Des balcons sur le grand paysage et une intériorité secrète inattendue

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Sommet boisé, pente intermédiaire cultivée, vallon intime habité : un résumé du Vexin yvelinois

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Une ouverture remarquable sur la vallée de l'Oise depuis les pentes de l'Hautil, aux confins du Vexin

Dans les coulisses de la Seine, le Vexin des Yvelines cache bien son jeu. Avec le recul qu’offre la vallée de la Seine, il se présente de loin, et notamment du Mantois, essentiellement sous forme d’horizons boisés, longuement étirés à l’horizontale. Des vues généreuses s’ouvrent d’ailleurs depuis ces hauteurs, les plus élevées des Yvelines, dès lors que les bois lâchent prise et cèdent la place aux grandes cultures, sur les flancs des buttes en contrebas des sommets tabulaires : elles dévoilent la Seine dans toute sa majesté au sud et les étendues cultivées du Vexin français vers le nord. Vers l’est, les vues sont plus spectaculaires encore : le Vexin, aux marges des Yvelines et du Val d’Oise, vient tutoyer la vallée de l’Oise. Depuis les hauteurs aériennes de la Butte de l’Hautil des ouvertures magistrales se découvrent ainsi, parmi les plus vastes du département. Elles dominent non seulement la vallée de l’Oise et Maurecourt, mais aussi Cergy-Pontoise et, à l’horizon, portent jusqu’aux grands signaux parisiens que sont Montmartre, la Défense, la Tour Eiffel et le Mont Valérien.

Mais de près, passé ce manchon protecteur, le Vexin yvelinois dévoile une intériorité secrète et inattendue, sous forme de vallons intimes insoupçonnés où s’épanouissent, à la faveur des sources, des villages paisibles et préservés, au fil de l’Aubette, de la Montcient, de la Bernon, et de la vallée aux Cailloux.

Quatre ensembles boisés coiffant les hauteurs

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Le versant Vexinois de la butte de l’Hautil, vu depuis les hauteurs de Gaillon-sur-Montcient. On distingue à droite l’urbanisation de Meulan qui a « débordé » vers le Vexin.

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Ensembles boisés dominant les reliefs du Vexin des Yvelines

Quatre ensembles boisés organisent le paysage en coiffant les hauteurs :

Aux extrémités est et ouest, la butte de l’Hautil et le bois du Chênay séparent le Vexin des grandes vallées : boucle de Carrières-sur-Seine et Oise à l’est, boucles de Guernes et de Moisson à l’ouest. Depuis les flancs de ces hauteurs, des vues particulièrement remarquables s’ouvrent sur le grand paysage.
- La butte de l’Hautil à l’est, étirée dans la direction armoricaine de Meulan à Chanteloup-les-Vignes, culmine à 191m.
- Le bois du Chênay à l’ouest atteint 152 m d’altitude au-dessus de Saint-Martin-la-Garenne ; il abrite en clairière le village de Follainville-Dennemont.
Au centre et au nord, les buttes Marisis et l’ensemble des bois des Frêneaux et de Galluis, qui prolongent dans le département les massifs boisés de l’Arthies, cadrent les vallées de la Montcient et de la Bernon ; les deux vallées sont ainsi protégées en creux, non seulement de la vallée de la Seine au sud mais des grands plateaux du Vexin français au nord. Ce sont ces affluents de la Seine qui font l’intimité secrète du Vexin yvelinois.
- Les buttes Marisis, s’étirent longuement dans la direction armoricaine, sur une dizaine de kilomètres du bois de Mézy jusqu’au bois de la Tilleuse. Elles culminent à 196 m d’altitude au-dessus de Fontenay-Saint-Père.
- Les bois des Frêneaux et de Galluis au nord, en atteignant 200 m d’altitude au-dessus de Lainville, forment le point culminant des Yvelines.

Les hauteurs tabulaires et boisées du Vexin des Yvelines sont les vestiges ultimes du plateau de Beauce. Les sols sableux, marneux ou argileux (avec encore de l’argile à meulière par endroits), non recouverts de limons, sont pauvres et expliquent le maintien de la forêt.

Se glissant entre ces grands ensembles géomorphologiques, le vallon des Aubettes et la vallée aux Cailloux forment d’autres poches d’intimité au sein des étendues vexinoises, avant de parvenir à rejoindre la Seine, respectivement à Meulan et à Porcheville.

Des fragments de plateaux agricoles généreusement ouverts.

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Les étendues aplanies et généreusement ouvertes du plateau agricole au-dessus de Gaillon-sur-Montcient.

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Les pentes intermédiaires cultivées de Montalet-le-Bois.

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Les paysages des pentes intermédiaires, entre sommets boisés et vallons habités.

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Les plateaux des pentes intermédiaires favorables aux grandes cultures.

Entre les sommets boisés des buttes à l’amont et les vallons à l’aval, les pentes intermédiaires s’adoucissent, formant des paliers intermédiaires qui s’aplanissent même par endroits en petits plateaux : on en compte six dans le Vexin des Yvelines : ceux de Follainville-Dennemont, de Drocourt, de Gargenville (étiré de Juziers à Fontenay-Saint-Père), de Mézy-Hardricourt, de Jambville, de Gaillon-sur-Montcient. Ces pentes adoucies, aux sols en partie formés de calcaires grossiers lutétiens, sont favorables aux grandes cultures, qui y occupent tout l’espace, ouvrant tout grand le Vexin sur le ciel.

- Préserver les paysages ouverts qu’offrent les petites routes et les chemins traversant les espaces agricoles.

Une tendance à la simplification des paysages agricoles

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Un bouquet d’arbres à la faveur d’un talus, au sein des étendues cultivées de Brueil-en-Vexin

La complexité des découpages des lisières forestières est favorable à la richesse paysagère offerte par l’agriculture. Dans l’espace agricole lui-même, où les parcelles sont aujourd’hui vastes, les structures paysagères et notamment végétales sont rares. Ce sont surtout les chemins et leurs talus, portant par endroits quelques arbres isolés ou en bouquets, qui sont susceptibles d’animer les étendues cultivées.
Des structures paysagères enrichissent les ambiances et sont favorables à la biodiversité : croisées des chemins plantées, talus et arbres, bosquets isolés,

- Préserver les structures paysagères dans les étendues agricoles.

Des vallons intimes aux ambiances pittoresques

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Le vallon de la Montcient vers Gaillon-sur-Montcient.

Discrètement abrités par les hauteurs boisées des buttes, les affluents de la Seine ont dégagé des vallons qui atteignent les couches de craies. Ils accueillent les villages, à la faveur des sources liées aux alternances des couches perméables et imperméables : Lainville, Montalet-le-Bois, les Noquets sur la Bernon ; Sailly, Brueil-en-Vexin, Bachambre, Oinville et Gaillon sur la Montcient ; Tessancourt sur l’Aubette ; Fontenay-Saint-Père et Guitrancourt dans la vallée aux Cailloux.

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Verger en fond de vallon vers Guitrancourt. au fond à gauche la ferme de Beauthoville

Outre les villages, l’occupation du sol y est diversifiée du fait des orientations, des sols, du parcellaire, qui changent rapidement dans un périmètre de vallons resserrés : cultures, prairies, vergers et friches s’ajoutent ainsi au bâti pour composer des ambiances pittoresques. Quelques châteaux ont trouvé dans cet environnement des sites propices à leur implantation et contribuent au patrimoine culturel du Vexin.

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La mise en valeur de l’eau à Tessancourt-sur-Aubette

Quant à l’eau, elle a fait partout l’objet de soins attentifs pour son exploitation et sa mise en valeur, conduisant aujourd’hui à un riche « petit » patrimoine : pièces d’eau, lavoirs, chemins d’accompagnement du ruisseau, moulins.

Un réseau de chemins et de petites "routes-paysage"

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Une petite route-paysage à travers les flancs agricoles des buttes, s’ouvrant sur le site de Lainville.

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Un chemin et son lavoir vers Lainville, reliant forêt et espace agricole.

Si les routes principales tendent à suivre l’axe des vallons, des chemins et des petites routes permettent de passer d’un vallon à l’autre, ou de la forêt aux espaces agricoles et aux vallons, offrant une succession rapprochée de paysages variés. D’autres accompagnent les flancs agricoles, entre buttes boisées et vallons en creux, déroulant des paysages à la fois dominants et cadrés par les forêts, de grande qualité.

- Préserver les "routes-paysage".
- Préserver tous les chemins, notamment ceux traversant les espaces agricoles.
- Maîtriser la fréquentation motorisée (quad, moto verte, etc) des chemins ruraux.

Deux types de sites bâtis

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Sailly, un exemple de village inscrit dans son vallon (la Montcient)

Les villages s’inscrivent majoritairement dans les vallons. Le plus souvent ils s’accrochent sur les pentes au-dessus du fond inondable ou humide (Fontenay-Saint-Père, Guitrancourt, Montalet-le-Bois, les Noquets, Bachambre, Oinville-sur-Montcient, Gaillon-sur-Montcient, Tessancourt-sur-Aubette), parfois de part et d’autre du vallon (Sailly, Brueil-en-Vexin).

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Lainville, un exemple de village en prise avec ses étendues agricoles ; ici en lisière du Bois des Frêneaux.

Quelques villages sont sortis des vallons pour être davantage en prise avec les étendues cultivées des pentes intermédiaires : Drocourt, Lainville, Jambville. Follainville-Dennemont se rapproche de cette typologie, avec l’originalité d’être inscrit aux marges de sa clairière, dominant les pentes fortes qui descendent vers la Seine en direction de Saint-Martin-la-Garenne.

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Une frange bâtie précieuse à Oinville-sur-Montcient, faite de jardins et de murs.

Quelle que soit leur situation, chacun de ces villages présente des franges intéressantes, faites de jardins, potagers ou vergers au parcellaire petit qui assurent la transition avec les fonds des vallons dans le premier cas, avec les grandes étendues cultivées dans le second.

Aucun village n’est implanté en forêt et seule une urbanisation récente a pu ponctuellement y prendre place : quartier de l’Hautil (autour de la RD 22, commune de Triel-sur-Seine) et quartier du Prieuré (bois des Frêneaux, commune de Lainville).

- Préserver les forêts, vestiges de l’ancien massif de l’Arthies.

Un bâti traditionnel marqué par la craie et le calcaire blancs

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Le bâti traditionnel, marqué par le calcaire et les enduits blancs à la chaux ou au plâtre. Sailly.

Les villages traditionnels du Vexin des Yvelines ont pour point commun leur couleur blanchâtre, très caractéristique. Elle est liée au sous-sol de calcaire blanc dominant, dont on a extrait la pierre à bâtir, et aux traditionnels enduits à base de chaux vive ou de plâtre.

- Poursuivre la réhabilitation du patrimoine bâti, notamment des maisons de centres-villages.

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Reprofilage programmé des carrières de Guitrancourt en fin d’exploitation. Extrait de l’arrêté préfectoral modifiant les conditions d’exploitation de la carrière située sur le territoire des communes de Guitrancourt, Gargenville et Issou (2011)

Les nombreuses carrières trahissent la richesse du sous-sol vexinois, exploité pour la production e matériaux : calcaire, craie, meulière, ... Si certaines ont pu être réhabilitées en sites naturels et culturels de valeur (carrière de Vigny, carrière aux coquillages dans le PNR), d’autres sont encore en exploitation dans les Yvelines, sur d’importantes surfaces : c’est le cas de celle de Guitrancourt, pour la fabrication du ciment. plutôt discrète dans le paysage et appelée à être remodelée, elle ne constitue pas moins des nuisances (bruit) et de grandes emprises inaccessibles aux populations voisines.

Des extensions urbaines récentes, modestes et uniformes

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Extension d’urbanisation récente vers les Noquets

La rareté des communications routières d’importance, alliée à l’appartenance au PNR du Vexin français, font du Vexin des Yvelines un territoire préservé, quelque peu à part. Ce sont les extensions récentes de l’urbanisation d’habitat qui trahissent la proximité de Cergy-Pontoise et de la Seine urbaine et industrielle de Mantes-la-Jolie. Elles restent toutefois modestes en dimensions. C’est plutôt le conformisme de l’architecture et de la végétation horticole qui l’accompagne, qui nuit au paysage en le banalisant. L’habitat récent est réalisé sur un modèle unique « pavillons Ile-de-France », cernés de haies de thuyas et parés de végétation horticole qui ne signent ni l’identité vexinoise ni l’époque contemporaine assumées.

- Préserver les espaces de respiration entre les villages, qui garantissent le maintien de leur singularité.
- Conforter la centralité des villages.
- Prolonger l’esprit "village" dans les opérations d’extensions.
- Composer des lisières pertinentes aux marges des villages.

 

Carte de l’unité


Bloc diagramme


Communes concernées


Brueil-en-Vexin Chanteloup-les-Vignes Drocourt Évecquemont Follainville-Dennemont Fontenay-Saint-Père Gaillon-sur-Montcient Gargenville Guitrancourt Hardricourt Issou Jambville Juziers Lainville-en-Vexin Limay Maurecourt Meulan-en-Yvelines Mézy-sur-Seine Montalet-le-Bois Oinville-sur-Montcient Sailly Saint-Martin-la-Garenne Tessancourt-sur-Aubette Triel-sur-Seine Vaux-sur-Seine