14 – La vallée de la Vaucouleurs

publié le 5 septembre 2013 (modifié le 4 avril 2016)

Résumé

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© 2014 Agence B. Folléa - C. Gautier paysagistes urbanistes / DRIEE-IF / Conseil Général des Yvelines

Schéma de la vallée de la Vaucouleurs

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La vallée de la Vaucouleurs vers Rosay

La vallée de la Vaucouleurs entaille le plateau du Mantois sur une quinzaine de kilomètres en sud-nord avant de déboucher dans la vallée de la Seine à Mantes-la-Ville. Ramifiée à l’amont par ses affluents que sont la Flexanville, le ru de Prunay et le ru d’Ouville, elle contribue à enrichir les paysages du secteur où dominent les grandes cultures uniformes. Offrant des ambiances pittoresques, la vallée déroule des pentes, coiffées de bois protecteurs en haut de versants et émaillées de bocages à l’aval, de grande qualité et rares en Ile-de-France. Ses friches calcaires, développées sur les anciennes parcelles viticoles ou fruitières en lanières, comme ses pâtures et prairies humides dans les fonds, composent des milieux et des paysages remarquables, propices à la promenade. Montchauvet, ancien village fortifié, concentre aujourd’hui les principaux éléments patrimoniaux de la vallée, à la confluence du ru d’Ouville et de la Vaucouleurs. Les villages sont jusqu’à aujourd’hui restés modestes à l’exception de Mantes-la-Ville à l’aval. Mais une urbanisation résidentielle diffuse gagne peu à peu la vallée, et pourrait la fragiliser, d’autant que ce havre de verdure, trait d’union entre le massif de Rambouillet et la vallée de la Seine, ne fait pas l’objet de dispositions d’inventaires ou de protections, simplement site inscrit et non classé au titre de la loi 1930.

Situation

La vallée de la Vaucouleurs s’allonge en nord-sud sur une quinzaine de kilomètres, dessinant une inflexion d’un peu plus d’un kilomètre de largeur au cœur du plateau du Mantois. A l’amont de Montchauvet vers sa source située sur les hauteurs de la ride de Richebourg, elle ne forme plus qu’un léger plissement, tout comme ses principaux affluents (la Flexanville, le ru de Prunay) à l’amont de Septeuil. A l’aval elle débouche dans l’agglomération de Mantes-la-Jolie et la vallée de la Seine. Bien que faiblement urbanisée et d’aspect préservé (Septeuil est encore un village, avec un peu plus de 2 000 habitants), sa position en a fait un axe de déplacement dans le département, par la RD 983 qui la suit jusqu’à Septeuil, reliant Mantes à Houdan, mais aussi l’A13 à l’A12. Aucune voie ferrée ne l’emprunte contrairement à la vallée de la Mauldre, sa « grande sœur » à une douzaine de kilomètres à l’est.

Unités de paysage locales :
La vallée de la Vaucouleurs de Courgent à Auffreville-Brasseuil
Le vallon du ru d’Ouville
La Vaucouleurs de Montchauvet
Le vallon de Prunay
La vallée de la Flexanville d’Osmoy-Septeuil
La Vaucouleurs de Mantes-la-Ville
Le vallon du ru Morand
Le vallon du ru de Pettelance et de Garré

Caractéristiques paysagères, repérage d’enjeux

Un événement dans le Mantois

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La vallée de la Vaucouleurs, entaille dans le plateau Mantois. Vue d’ensemble depuis Breuil-Bois-Robert

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Depuis le plateau du Mantois, la vallée de la Vaucouleurs annonce sa présence par les boisements qui accompagnent le rebord de ses versants. Ici vers Boinvilliers.

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Les petites routes empruntent les vallons affluents et constituent autant de portes d’entrées valorisantes pour la vallée. Ici la route d’Arnouville-lès-Mantes descendant vers Villette.

La vallée de la Vaucouleurs, comme la Mauldre à une douzaine de kilomètres, constitue un événement au cœur des grandes étendues des plaines et plateaux céréaliers qui accompagnent la vallée de la Seine en rive gauche. Depuis le plateau Mantois, qu’elle coupe en son milieu, elle s’annonce par ses boisements qui ourlent ses rebords. Les petites routes qui y descendent composent autant de portes d’entrées très valorisantes, sinuant agréablement en profitant des inflexions des affluents, et ouvrant des vues d’ensemble prometteuses sur la vallée qui s’annonce.

- Préserver la qualité des routes d’accès à la Vaucouleurs,
- Valoriser la découverte des paysages depuis les routes.

Un creuset de paysages

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Le vallon de Breuil-Bois-Robert, qui descend vers Brasseuil et la vallée de la Vaucouleurs

Protégée par son écrin de boisements qui coiffent ses hauts de pente, la Vaucouleurs s’offre comme un monde à part, bien distinct du plateau qu’elle a creusé sur 600 à 1500m de large. Profonde jusqu’à une centaine de mètres, longue d’une quinzaine de kilomètres dans l’unité de paysage qu’elle forme, elle s’allonge en sud-nord entre les hauteurs de la forêt des Quatre Piliers prolongées par la ride de Richebourg, où elle prend ses sources, et la vallée de la Seine urbaine qui s’ouvre à Mantes-la-Ville.

A l’amont, son ambiance de vallée intime se prolonge au fil de ses affluents principaux que sont le ru d’Ouville vers Montchauvet/Dammartin-en-Serve, Flexanville vers Septeuil-Osmoy, et le ru de Prunay vers Prunay-le-Temple.

Sur son cours, les courbes gracieuses de ses pentes s’animent à la faveur de petits affluents qui enrichissent et complexifient le paysage : ravin de la Carnette (vers Courgent), ru de Pettelance et vallon de Garré (vers Villette), vallon de Chavannes (entre Villette et Vert), vallon de Breuil-Bois-Robert (vers Brasseuil), ru Morand (vers Vert).

Des paysages de pentes remarquables

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Les indentations visibles ici entre bois et champs sont les restes d’un parcellaire développé en lanières sur le haut des pentes, autrefois cultivé en vignes puis en vergers. Pentes d’Auffreville-Brasseuil et de Mantes-la-Ville sur le versant de la rive gauche.

Les boisements des hauts de versant de la vallée, qui assurent son écrin protecteur, sont en fait relativement récents. Ils masquent un parcellaire en lanières très étroites, qui trahissent la présence ancienne de la vigne, cultivée pour alimenter Paris en vin par la vallée de la Seine. L’arrivée du train au XIXe siècle, en rendant possible l’acheminement massif des vins du Midi, va progressivement faire disparaître la vigne de la Vaucouleurs.

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Source : IGN, cadastre

La vallée de la Vaucouleurs en 1947 et aujourd’hui entre Septeuil et Rosay. On lit l’enfrichement progressif des vergers de fruitiers, devenus boisements aujourd’hui. Ces vergers avaient eux-même pris la place de la vigne sur les parcelles en lanières, que révèle le cadastre. Extraits de photographies aériennes IGN et de cadastre. (Source : Agence Folléa-Gautier d’après photographies aériennes IGN et cadastre).

Un temps occupé par les vergers et arbres fruitiers en remplacement du vignoble, ce parcellaire s’est effacé au cours des dernières décennies sous la toison uniforme des friches et des bois. Certaines friches, encore semi-ouvertes ou couvertes de pelouses « armées » d’épineux - mais aussi d’orchidées -, composent des milieux naturels riches en biodiversité, qui semblent oubliés des dispositifs d’inventaire ou de protection (voir néanmoins le SRCE 2013). D’autres se font coloniser par l’urbanisation diffuse de pavillons (notamment autour de Septeuil).

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Les pentes de Bois Robert à Vert, remarquable paysage de pente.

En contrebas de cette couronne de bois récents, les pentes s’incurvent élégamment jusqu’au fond de la vallée. Elles offrent de remarquables paysages en présentoirs : les pâtures et prairies se mêlent aux champs, composant un camaïeu de parcellaire enrichi par des structures végétales diverses et de grande qualité.

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Une structure paysagère de bocage remarquable, d’autant plus intéressante qu’elle se donne bien à lire sur les pentes basses de la vallée. Ici entre Villette et Vert.

Ponctuellement l’ensemble compose un bocage de haies et d’arbres, rare en Yvelines et en Ile-de-France, tout particulièrement remarquable entre Villette et Vert sur le versant de la rive droite.

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Précieux pâturages et prairies humides vers Montchauvet : sources de biodiversité et d’attractivité paysagère, propice à la promenade.

En fond de vallée, des prairies et pâtures ont pu localement être maintenues, enrichissant les milieux et les ambiances de zones humides, rares à l’échelle régionale et propices à la promenade. Des ripisylves d’aulnes et de saules accompagnent la rivière et contribuent à la richesse paysagère de la Vaucouleurs lorsqu’elles sont gérées sans densité excessive. Un Contrat Global de bassin pour la Vaucouleurs et ses affluents, engagé par la Communauté de communes du Pays Houdanais, contribuent à la gestion de la rivière et à ses aménagements avec le Syndicat Rivière Vaucouleurs Aval.

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La Vaucouleurs à Courgent, mise en valeur par un parc très soigné

Certaines communes ont mis en valeur la présence de la Vaucouleurs en aménageant ses abords en parc public ; c’est le cas en particulier à Mantes-la-Ville, avec les 11ha du Parc de la Vallée, réaménagé en 2005, mais aussi à Courgent.

- Préserver les structures paysagères bocagères.
- Préserver les friches et pelouses calcicoles.
- Valoriser pour la promenade le bocage de Vert-Villette.
- Protéger les prairies, pâturages et zones humides.

Des " routes paysage"

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Une ouverture remarquable sur la Vaucouleurs et son débouché dans la vallée de la Seine, avec Mantes au loin. Vue depuis la RD 65 entre Mantes-la-Ville et Breuil-Bois-Robert.

Qu’elles suivent le fil de la vallée, ou la relient au plateau Mantois, les routes de la Vaucouleurs offrent le plus souvent des ouvertures de qualité sur le paysage. Un réseau de chemins enrichit encore les possibilités de promenades, précieuses pour une vallée quelque peu isolée dans les vastes étendues des grandes cultures du Mantois. La vallée joue ainsi un rôle touristique et de loisirs de plus en plus attractif.

- Valoriser les "routes-paysage" qui permettent la découverte du paysage de la vallée.

Un patrimoine et des usages de loisirs précieux

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Source : IGN

La toponymie perpétue le souvenir des moulins disparus. Ici juste à l’amont de Mantes-la-Ville. Extrait de carte IGN.

Au cours de son histoire, la Vaucouleurs a fait l’objet d’aménagements nombreux. On ne compte pas moins de 25 moulins sur la carte de Cassini au XVIIIe siècle. Le seul qui reste actif est le moulin de Brasseuil, qui produit notamment de la farine labellisée bio. Sur son cours aval, la rivière a été doublée d’un bras creusé sur 7,5 km, sans doute par des moines au Moyen-Age : le Moru (de Mauru : le mauvais ru).

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Le pont submersible de Rosay (photo : Topic Topos)

Les crues subites de la rivière, susceptibles en particulier d’inonder l’urbanisation de Mantes à l’aval, ont pu conduire ponctuellement à des aménagements à caractère patrimonial, tel le pont submersible de Rosay, dépourvu de rambarde et dessiné avec un profil sinueux facilitant le passage de l’eau.

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Le village de Montchauvet, à la confluence du ru d’Ouville et de la Vaucouleurs

A proximité de la frontière avec la Normandie Anglaise, la vallée a fait l’objet d’aménagements défensifs complémentaires à ceux de Houdan. Montchauvet en témoigne, malgré les destructions de ses fortifications opérées sous Charles V et Henri IV. Constitué à partir d’un château-fort établi par le roi Louis VI Le Gros au XIIe siècle, le village offre encore un riche patrimoine construit, tenu dans une belle unité urbaine et paysagère : pont roman sur le ru d’Ouville, donjon, porte de Bretagne, église Sainte-Marie-Madeleine, … Mais c’est plus encore son élégante silhouette et son magnifique site bâti, en éperon au-dessus de la confluence du ru d’Ouville et de la Vaucouleurs, qui contribuent à la qualité paysagère de la vallée amont.

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Source : Topic Topos

Le château de Rosay (photo : Topic Topos)

Après les troubles du Moyen Age et de la Renaissance, la Vaucouleurs semble avoir été oubliée des sites de villégiature. Seul le château de Rosay, établi au XVIIe et XVIIIe siècle sur les ruines d’un ancien château fort, jouit de la vue dominante sur la Vaucouleurs, environné d’un parc remarquable avec fabriques et escalier d’eau.

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L’espace, peinture d’Antoine Chintreuil (école de Septeuil), montrant l’ouverture vers la vallée de la Seine.

Au XIXe siècle, les ambiances pittoresques de la vallée ont attiré les peintres qui y ont formé l’école de Septeuil, avec Antoine Chintreuil, Jean Desbrosses, François Flameng notamment.

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Etang de pêche aménagé à Rosay

Aujourd’hui, la discrète Vaucouleurs attire les habitants de Mantes pour leurs promenades de proximité, et plus largement les amateurs de randonnée, qui profitent du GR 26, du GR 11 et du GR de Pays des Yvelines. Elle est aussi fréquentée par les pêcheurs grâce à la présence de truite fario.

- Poursuivre la mise en valeur de Montchauvet.
- Donner à découvrir le patrimoine méconnu du chateau de Rosay et son parc.
- Créer un parcours des peintres dans la Vaucouleurs sur le modèle des parcours des peintres Impressionnistes en bords de Seine.

Des sites bâtis encore préservés

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Le site bâti de Septeuil, au fil de la Flexanville

Comparée à la vallée de la Mauldre, la Vaucouleurs, plus éloignée du cœur de l’agglomération parisienne et dépourvue de desserte ferroviaire, est un peu moins soumise à la pression d’urbanisation. Les villages se succèdent tous les deux kilomètres environ et sont restés modestes. A l’amont, Septeuil fait office de "microcapitale" avec ses quelques services et commerces. Allongé au fil de la vallée et irrigué par ses sentes, c’est un véritable petit pôle d’activité à l’échelle du Pays Houdanais. A l’aval, Mantes-la-Ville constitue la porte d’entrée/sortie urbaine de la Vaucouleurs sur la vallée de la Seine.

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La RD 983 dans sa traversée de Vert

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Source : IGN

Des villages qui restent le plus souvent au calme, à l’écart de la route principale qu’est la RD 983 (en rouge). C’est le cas ici d'Auffreville, Brasseuil, et Breuil-Bois-Robert. Extrait de carte IGN.

L’aspect relativement préservé de la vallée est largement lié au fait que l’axe RD 983/RD 11, qui emprunte la vallée, n’a pas fait l’objet d’urbanisation linéaire marquée. Mantes-la-Ville est déviée, et seul le village de Vert est réellement traversé. Les autres villages de la vallée ont su se développer à distance sur des petites routes parallèles, ou en épaisseur : Auffreville, Brasseuil, Villette, Rosay, Septeuil, … Ils sont complétés par des villages postés sur les hauteurs, dominant la vallée : Courgent, Saint-Corentin, Breuil-Bois-Robert, et surtout Montchauvet à l’amont, dont le site est remarquable.

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L’architecture simple de calcaire blanc, le plus souvent enduit à pierre vue, et la forme urbaine rigoureuse, donnée par les bâtiments à l’alignement et la continuité offerte par les murs.

Soignés dans leur réhabilitation, les villages trahissent l’attractivité de la vallée pour l’habitat résidentiel. Parés de pierre calcaire claire, leur structure reste simple, avec des bâtiments implantés parallèlement ou perpendiculairement à l’alignement de la rue, l’ensemble étant tenu par de beaux linéaires de murs de pierre.

- Conforter Septeuil comme "microcapitale" de la vallée amont.
- Favoriser le développement des villages autour de leur centre et en épaisseur.
- Protéger les abords de la RD 983 et de la RD11 de l’urbanisation linéaire.

Une urbanisation récente diffuse

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Remontée d’urbanisation linéaire depuis Mantes-la-Ville dans la Vaucouleurs, au fil de la RD 983.

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Urbanisation diffuse et linéaire dans les pentes en friches vers Septeuil

C’est logiquement à Mantes-la-Ville que la pression d’urbanisation se lit le plus dans le paysage, avec la construction des pentes de la rive droite dans les années 1980 (domaine de la Vallée) : collectif et social en bas de pente, pavillons en haut de pente. De façon plus insidieuse, l’urbanisation se développe aujourd’hui plus largement dans la vallée, maison par maison. Diffuse, elle reste encore relativement discrète dans le paysage perçu, mais les cartes montrent l’importance de son emprise, qui "consomme" l’espace sans conforter les centres villages. Elle se développe sous trois formes : en linéaire en fond de vallée (Septeuil, Villette, Brasseuil, Mantes-la-Ville), en semis sur les pentes (Courgent, Garet, Vert, Breuil-Bois-Robert) et en débordement sur le plateau Mantois (Septeuil, Courgent).

La grande qualité paysagère de la Vaucouleurs n’a pas donné lieu à des dispositions de préservation jusqu’à aujourd’hui, autres qu’une simple inscription d’une partie de son cours au titre des sites, entre Montchauvet et Villette (site inscrit de la Haute vallée de la Vaucouleurs).

- Conforter les structures des villages et les centres en privilégiant la densification.
- Préserver les pentes et les bords de routes de l’urbanisation.

 

Carte de l’unité


Bloc diagramme


Communes concernées


Arnouville-lès-Mantes Auffreville-Brasseuil Boinvilliers Breuil-Bois-Robert Civry-la-Forêt Courgent Dammartin-en-Serve Flacourt Mantes-la-Ville Montchauvet Mulcent Orgerus Orvilliers Osmoy Prunay-le-Temple Rosay Saint-Martin-des-Champs Septeuil Soindres Vert Villette