Une destination source d’inspirations

publié le 13 novembre 2014 (modifié le 8 janvier 2015)

C’est encore le train au XIXe siècle qui favorise l’accès des peintres aux Yvelines. La Seine cristallise en particulier l’attention des Impressionnistes, soucieux de capter la lumière particulière qui s’en dégage. Claude Monet peint à Bennecourt, puis s’installe à Bougival ; avec Renoir, il fréquente la Grenouillère sur l’île de la Chaussée à Croissy-sur-Seine. Puis il s’installe à Argenteuil, à Vétheuil, à Poissy, avant de s’établir définitivement juste en aval du département, à Giverny. Renoir et Pissarro séjournent à Louveciennes, Sisley à Marly. Multipliant les tableaux, les Impressionnistes font ainsi de la séquence Yvelinoise de la Seine l’un des territoires les plus représentés au monde par la peinture. Les « chemins des Impressionnistes » à Louveciennes, le « Pays des Impressionnistes » de Carrières-sur-Seine à Noisy-le-Roi, le « parcours des Impressionnistes » de Mantes-la-Jolie à Limetz-Villez, sont les principales actions de mise en valeur in situ de ce fabuleux héritage.

Avant eux, Turner dans les années 1830 a réalisé de nombreux croquis des Yvelines, et Corot a peint les environs de Mantes-la-Jolie. L’école de Cernay, moins célèbre que l’école de Barbizon, a rassemblé les peintres paysagistes autour des Vaux-de-Cernay (Léon Germain Pelouse).

Après eux, d’autres peintres renouvellent la création picturale à partir des paysages des Yvelines : les Fauvistes, notamment Derain et Vlaminck, qui séjournent à Chatou ; Maurice Denis (Nabis) à Saint-Germain-en-Laye, Maximilien Luce (pointilliste) et Alfred Veillet dans les Mantois, Raymond Renefer à Andrésy, …

Il resterait à inventorier et analyser les multiples représentations des paysages des Yvelines offertes par ce prestigieux vivier de créateurs.